Ilena, je suis ta fille!

J'avais suivie les instruction de père, il m'avait beaucoup parler de la dame que j'allais rencontrer, il avais dis qu'elle etait trés gentille et qu'elle prendrait soin de moi comme lui le faisait. Mais il m'avait forcée a porter cette etrange deuxieme peau que tout le monde porte, j'avais beaucoup de mal a bouger dedans, et en plus la texture me demangeait. pourquoi tout le monde portait sa? c'etait vraiment une habitude bizarre. En plus, certains avait les meme vetements mais qui ne se pliaient pas, et qui faisait un bruit de cloche. Les gens de l'exterieur etaient vraiment bizarre. Comme père l'avait dis, il fallait que j'aille vers la plus grande maison que je pouvait trouver. Deux monsieur-carapaces semblaient attendre devant la porte, je ne fit pas attention a eux avant qu'ils ne m'arretent pour me demander qui j'etait.

Je suis Aurora Spencer, je dois voir quelqu'un de trés gentil dans cette maison car mon père m'a dis que je devais l'attendre la. Je peut rentrer monsieur-carapace?

Le garde semblait perdus devant cette jeune femme qui parlait comme une jeune enfant, et surtout qui l'appelait "monsieur-carapace". Son regard allais d'Aurora a son camarade, qui haussat les epaules, puis repris la parole.

On ne sait pas qui est cette "gentille personne" dont tu parle, et je ne connais aucun Spencer travaillant dans ce chateau.

Je n'avais vraiment pas de chance, le monsieur-carapace ne voulais pas me laisser passer, et père m'avais dit de ne pas blesser les gens ici sans qu'il ais dit que je pouvait. Et puis je ne comprenais pas le rapport avec un "chateau" je n'avais pas envie de dessert pour le moment.

Je ne sais pas pourquoi vous me proposer a manger, mais père m'a donner cette lètre, elle vous aideras peut etre?

Je lui tendis la letre dont je parlais, pendant qu'il dechiffrais les etrange gribouillage, je me desinteressais de lui pour me concentrer sur ses vetements bizarres, testant leurs duretés avec mon ongle, decidement trés etranges ces gens de l'exterieur... Pendant que je jouait avec son armure je vis du coin de l'oeil son visage passer de la surprise de voir que j'avais une lettre, a l'effarement de decouvrir de qui elle venait, puis a nouveau a la surprise en voyant son contenus. Pour moi, ce n'etaient que d'etranges dessins, mais pour lui il devaient signifier quelque chose. Il me devisageat longuement avec un air sceptique sur le visage.

Euh... Trés bien, je vais t'y ammener.

Je lui pris la main pour etre sure de ne pas le perdre, et je me perdit dans la comtemplation des murs de la maison. Plusieurs desseins de personnes attirerent mon attention, et je voyais aussi les etranges vetements que l'homme qui m'accompagnais portait, sauf qu'il n'y avais personne dedans. Nous nous arretame devant une grande porte en bois, instinctivement je posais ma main dessus pour la sentir, elle etait trés douce, completement differente des arbres qui pourtant son fait pareil.Je sursautait quand la porte s'ouvrit sans prevenir pour que je puisse rentrer dans une grande salle, devant moi se trouvait une trés belle dame, elle ne pouvais etre que la personne trés gentille dont père me parlait, meme si elle faisait un peu peur en ce moment, elle n'etait visiblement pas contente, je le savais car les monsieur en blanc avaient souvent ce visage, et cela precedait toujours des punition. Je me cachait legerement derriere le monsieur-carapace, qui m'encourageat d'un regard. Je m'avancait legerement, regardant autours de moi, il y avait beaucoup d'autres monsieur-carapace, et meme des monsieurs en robes. Begayant legerement en tentant de me souvennir de ce que père m'avait dis de faire dans ces moments la, je m'inclinais en recitant

Je suis Aurora Spencers, père m'a envoyé ici...oh! la lettre!

Je me mis a fouiller dans ma sacoche nerveusement, faisant tomber des objets qui leurs semblaient etrange et qui etaient mes tresors. Parmis eux se trouvaient une pierre a la forme amusante, une fleur des champs blanche et un attirail de pleins d'autres objets trouver par-ci par-la qui n'avaient absolument rien en commun. Je les ramassaient rapidement, j'avais vu les regards des personnes autours de moi et je ne voulais pas qu'on me les prenne, puis je m'approchait de la dame pour lui donner la lettre, une fois fait je retournait nerveusement me cacher derriere le monsieur-carapace le plus proche en regardant fixement les reactions de la dame.

Messages : 29 Pièces d'or : 5970 Date d'inscription : 07/05/2010

Dure journée... Nous n'étions que le matin mais déjà, j'avais l'impression d'être en fin d'après midi. Les heures étaient lourdes, pesantes, et affreusement soporifique. Tout comme cette réunion qui n'en finissait pas. Je m'étais levée tôt, préparée en vitesse pour cette réunion importante. Mais elle n'avançait pas. Toujours les mêmes questions, les mêmes débats. Nous étions en pleine guerre, et tout ce que mes conseillers et mes ministres me disaient était "Vous devriez songer à soigner les animaux qui, selon les vampires ne sont plus mangeables à cause des essais des scientifiques..."
Et cette affirmation revenait. Encore et toujours. A croire qu'ils faisaient tout pour me mettre en rage ! Ils exigeaient une réponse ? Alors ils allaient en avoir une.

Énervée et fatiguée, je me levai brusquement et abattit mes poings sur la table. Tous se tournèrent vers moi, un mélange de crainte et de surprise dans le regard. D'une voix pesée et mesurée, je déclarai lentement, avec une froideur à faire pâlir :

- Vous croyez sincèrement Que l'affaire des animaux toxiques est plus importante que la guerre ?

Je les regardai tous un par un droit dans les yeux. J'en avais marre. Marre de leurs exigences stupides ! Marre de leurs soi disant priorités à la noix ! Histoire de bien les choquer, je continuai, en haussant un peu le ton :

- Bientôt, le monde entier sera rouge de sang ! Tout ça pourquoi ? Parce que vous, foutus ministres, vous ne levez pas le petit doigt pour aider tous ces pauvres gens qui crèvent sur le champ de bataille, chaque jour, par milliers ! Et tout ce qui vous inquiète, ce sont ces animaux ? Mais trouvez un antidote si c'est ça qui vous ronge et foutez moi la paix !

Le silence se fit. Il fallait avouer que les mots étaient sortis d'un coup. J'aurais du dire "incapables" à la place de "foutus"... Mais bon, le mal était fait. D'ailleurs, mon discours semblaient avoir fait de l'effet. Bien que nous étions fin été, il régnait un air glacial autour de nous.

Un coup frappé à la porte dissipa le silence lourd qui commençait sérieusement à peser et je me dirigeai à grands pas pour aller ouvrir. Sauvée par le gong !
La porte à doubles battants s'ouvrit sur une très adorable adolescente à l'air un peu perdue, escortée par des gardes.

Je suis Aurora Spencers, père m'a envoyé ici...oh! la lettre!

Elle semblait confuse, timide, craignant de louper sa présentation. L'intimidais-je ? Il fallait dire que j'avais les lèvres pincés, les sourcils froncés et les cheveux un peu en désordre. La parfaite gouvernante à qui on a fait monter la moutarde au nez. Et puis pourquoi on me dérangeait en pleine réunion pour me présenter une gamine ? Je m'en fichais d'elle !
Cependant, intriguée, je ne pus m'empêcher de lire la lettre qu'elle me tendait. Erewent l'avait donc "conçue" et "adoptée". Ce qui faisait de moi sa.. sa...sa tutrice.. légale !
Craignant de me voir m'écrouler à cause de ma soudaine pâleur, un des gardes me soutint tandis que je rendais la lettre à sa propriétaire d'une main tremblante.
Elle guettait ma réaction. Il fallait que je dise quelque chose. Et vite.

Euh... Bonjour Aurora. Je suis enchantée de... te connaitre.

Ma fille. Ma fille. Elle était ma fille. Ma fille. Ma fille ! Ma fille, enfin ! Et je devais dire des trucs aussi débiles ! Je ne savais vraiment pas quoi penser. Je finis par lui saisir la main avec un sourire chaleureux au visage en lançant un "Vous pouvez disposer !" aux gardes.

Je suis Ilena. Mais tu..

Tu quoi ? Mon cerveau tournait au ralenti. Enfin, non il tournait à toute vitesse. Si vite que je ne réalisais pas vraiment ce qu'il se passait.

...peux m'appeler maman.

Les mots étaient sortis d'un seul coup et je fus même étonné par l'aisance et la sincérité avec lesquelles je les avais prononcés. Inconsciemment. Oui, Aurora était ma fille.

Viens, Aurora. Je vais te présenter à mes gouverneurs et mes ministres. Ils sont un peu.. spéciaux, mais je suis là.

La jolie dame semblait avoir des réaction etrange, la derniere fois que j'en avais vu des comme sa, c'etait quand l'un de mes frere avait tenté de s'echapper et de faire sortir le liquide rouge de l'un des monsieurs en peau blanche. Peut etre pensait elle que j'allais faire pareil? Peut etre lui faisais-je peur, comme a tout ces monsieurs en blancs? mais père avais dis qu'elle n'aurait pas peur de moi. Puis un des monsieur-carapace vint la tenir, elle etait peut etre malade? mais je ne voulais pas qu'elle aille dormir maintenant, je ne lui ais meme pas encore parler.

Euh... Bonjour Aurora. Je suis enchantée de... te connaitre.

Enchantée? Père ne m'avais pas dis ce que cela voulais dire, quelque chose comme "bienvenue" ou peut etre etait-ce son nom? mais je croyais que père l'appelait Ilena, peut etre qu'elle s'appele Enchantée Ilena? Dun coup elle dit des mots que je ne comprenais plus du tout, que voulais dire "disposer"? decidement, elle etait vraiment trés inteligente pour sortir beaucoup de mots compliqués comme sa. Elle etait vraiment trés impressionante. J'etait d'ailleur tellement absorbée par elle que je remarquait a peine que toutes les personnes partaient, Je me retournait juste a temps pour faire un grand signe de la main au monsieur-armure qui m'avait accompagnée, signe qu'il me rendit timidement avant de disparaitre derriere la porte. En retournant mon attention sur Ilena, je remarquait qu'elle n'avait toujours pas bougée. Elle semblait hesitée, perdue. Peut etre devrais-je parler? Je me mit a reflechir a ce que je devrais dire, je n'avais aucunne idée...

Je suis Ilena. Mais tu.....peux m'appeler maman.

Alors elle s'appelait bel et bien Ilena, mais que voulais dire "enchantée"? Decidement, trop compliquée pour moi. Mais ce qui m'avais le plus surprise, etait la suite de sa phrase, je pouvais l'appeler maman, sa voulais dire que père avait raison! elle etait vraiment trés gentille, et elle m'aimait deja! J'avais certainement reussie a faire bonne impression, comme disait père. Bien que je ne sache pas ce qu'une "impression" est. Tout ce que je savais, c'est qu'elle m'acceptait et n'avais pas peur de moi. Mes joues rosirent sous le plaisir de ce que ma nouvelle mère venait de dire. Je sautait inconsciemment dans ses bras, la serrant contre moi. Son odeur me plaisait.

Viens, Aurora. Je vais te présenter à mes gouverneurs et mes ministres. Ils sont un peu.. spéciaux, mais je suis là.

Des gouverneurs et des ministres? encore des mots que je ne connaissait pas, le monde exterieur etait vraiment compliqué, Il fallait que je lui dise que je ne savais pas de quoi elle parlait, et j'avais tellement de question a lui poser.

Dis, maman, qu'est-ce que c'est un ministre et un gouverneur? et est-ce qu'un chateau est bon? "enchantée" est un autre de tes noms? Pourquoi les gens sont partit quand tu a dis disposer? Tu fais quoi quand tu travaille? Et quand tu travaille pas?

Je continuait a debiter des questions a la suite les unes des autres, vidant mon sacs qui semblait sans fin. J'avais saisis sa main et la tenait fermement dans la mienne, Je ne voulais pas la lacher, je voulais la garder pour moi et tout lui dire. Mais d'abords, je devais faire ce qu'elle me disais, car je me doutait que c'etait important.

Messages : 29 Pièces d'or : 5970 Date d'inscription : 07/05/2010

Dis, maman, qu'est-ce que c'est un ministre et un gouverneur? et est-ce qu'un chateau est bon? "enchantée" est un autre de tes noms? Pourquoi les gens sont partit quand tu a dis disposer? Tu fais quoi quand tu travaille? Et quand tu travaille pas?

"Maman". Ce mot sonnait bizarrement, mais il était si doux à mon oreille que je tressaillis. Jamais je n'aurais pensé avoir une fille "artificielle" un jour. Elle était vraiment adorable, mais la voir si fragile, si vulnérable psychologiquement parlant me faisait presque peur. Elle n'était pas effrayante mais elle pouvait sembler bizarre aux yeux des autres, à cause de ses capacités mentales plutôt faibles malgré son apparence très mature. C'était très étonnant, et ces questions ne faisaient qu'accentuer ce côté gamin qu'elle avait. Je faillis tomber à la renverse tant ces questions, aussi mignonnes fussent-elles me paraissaient naïves et stupides.

Je me baissai légèrement pour avoir sa tête face à la mienne et remis ses cheveux derrière ses oreilles. Elle était très curieuse et malgré son apparence, elle avait une mentalité très porche de celle d'un enfant de six voir sept ans. Ce qui me dérangeait guère. J'avais un esprit assez pédagogue, et je brûlais d'envie de la voir s'épanouir et s'émerveiller devant les simples choses telles que les robes de princesses, les papillons, ou les fleurs. C'était si adorable de la voir obéir, tout en restant curieuse et animée d'une réelle envie de savoir, d'apprendre et de connaitre le monde.

Je déposai un léger baiser sur son front en la serrant contre moi. je la protègerais. Je ne la connaissais presque pas et pourtant, j'avais vriament l'impression qu'elle était ma fille biologique. Il est de ces liens étranges et indéchiffrables, forts et incassables, tendres et souples. Et c'était de ces liens qui m'unissait à elle.
Je la regardai, toujours en souriant, et tentai d'expliquer :

Un ministre et un gouverneur.. Ce sont des personnes importantes pour les gens. C'est grâce à eux que le monde.. vit. Que les gens s'activent, qu'il y a de l'argent pour tout le monde. Un château, tu marche dedans. C'est une très très grand maison où vivent des personnes très importantes, comme les gouverneurs. Et si je vis ici c'est parce que mon métier est très important. C'est moi qui donne des ordres aux gouverneurs et aux ministres, et à tous les autres gens qui ont un plus petit métier. Je suis la présidente de tout le continent humain. Et quand je travaille pas.. Je ne fais rien, alors, je pourrais me promener avec toi, si tu veux.

J'ignorais si j'avais été assez explicite, mais Aurora acquiesça vivement et m'enlaça tendrement. Elle n'avait pas ces petits doigts potelés qu'ont les bébés, ni cette peau aussi douce que celle d'un nouveau née, mais l'instant était tout autant magique. Je lui pris la main et pénétrai en sa compagnie dans la salle de réunion. Tous me regardèrent. Nous regardèrent. Ça leur semblait bizarre de voir une adolescente de 16 ans agrippée ainsi à moi. Mais ils ne savaient pas.. Ile ne comprendraient surement pas. Ils était trop terre à terre, pas assez psychologiques. Mais je m'en fichais. J'étais là pour elle, et peu importait le reste.

Qui ? demanda froidement un ministre.

Mon regard se ficha dans le sien. Froid, glacial. Ils n'avaient pas intérêt ni à l'ignorer ni à la rabaisser ni à la reluquer comme ils le faisaient actuellement. Aurora avait déjà assez souffert comme ça. il était inutile de lui rajouter des souffrances supplémentaires. Surement avaient-elles subi d'innombrables tests plus barbares les uns que les autres. Sans doute avait-elle été enfermée longtemps. Très longtemps. Cela expliquait sa mentalité eu évoluée. Erewent avait bien tout détaillé dans la lettre.

Ma fille, répondis-je su le même ton.

Ils se jetèrent des regards interloqués. Me tournant vers Miss Spencer, je lui murmurai à l'oreille :

Ma puce, va donner la lettre que papa t'as donné au grand monsieur au bout. Il aimerait bien savoir qui tu es. N'aie pas peur, il n'est pas méchant. Juste très bizarre.

J'avais assimilée tout ce qu'elle m'avais dis, père a toujours dis que j'apprenais trés vite. mais il fallais que je me concentre, maman voulait me montrer des gens important et surement trés fort, si il donnaient des ordres a pleins de gens. et Mama aussi etait encore plus forte qu'eux puisqu'elle leurs donnait des ordres. Je passais la porte de la piece ou ils attendaient en tenant le bras de maman contre moi. Ils nous regardaient bizarement, certains semblaient surprise, d'autre ennervé et d'autres... Je ne pouvais pas vraiment dire ce qu'il semblaient penser, mais ils ne s'interessaient pas a moi, plutot a mes vetements. J'etait peut etre sale. Cela ne me derangeait pas trop, mais la facons dont le monsieur en robe parlat a maman me deplaisait beaucoup. Il avais pas le droit de lui parler comme sa, et surtout si elle etait plus forte que lui. Mais maman lui repondis de la meme facons, ce qui prouve qu'il est loin d'etre meilleur qu'elle. Mais ce qui etait sure, c'est que je ne l'aimait pas.

Ma puce, va donner la lettre que papa t'as donné au grand monsieur au bout. Il aimerait bien savoir qui tu es. N'aie pas peur, il n'est pas méchant. Juste très bizarre.

Etre bizarre n'etait pas une excuse pour son comportement. Je fouillais dans mon sac une nouvelle fois a la recherche de la lettre que j'avais rangée plus tot. Je devais vraiment la sortir souvent cette lettre, je me demandais ce qu'il pouvais bien y avoir d'ecrit dessus. Je me doutait que sa parlais de moi, mais le reste... Je m'approchais de la personne qui attendait la lettre, il ne m'avais pas quitter du regard une seule fois, et il n'avais vraiment pas l'air de m'aimer, j'avais l'habitude de ce genre de regards, mais cette fois je ne risquais pas de punition, alors peut etre que je pourrais m'amuser un peu. Au moment ou il touchat la lettre que je lui tendait, mon regard changeat, il etait passer de celui d'une petite fille de 6 ans, a celui du bete furieuse prete a se jeter a la gorge de n'importe qui. Mes cheveux eurent un petit mouvement, comme si le vent avait souffler pile a ce moment. Cet instant ne duras que le temps d'un clins d'oeil, trop cours pour que quelqu'un d'autre remarque cet echange, mais suffisant pour faire reculer et trebucher le ministre. Je lui fit un petit sourire qui se voulait moqueur, la main qui tenait la lettre se crispat et je retournait m'aggriper au bras de maman qui ne semblait pas avoir remarquer mon comportement. A peine avais-je eu le temps de me raccrocher a maman qu'un deuxieme des hommes bizarres vint vers nous.

Madame, si vous voulez, je peut la prendre sous mon aile et lui apprendre tout ce que je sais, cela vous permettrat de vous reposer tout en sachant que son education est entre de bonne main.

NON! j'avais parlé brusquement et d'une voix forte, cela du surprendre tout le monde car tout les regards etaient sur moi. Je veux pas qu'un monsieur-madame qui porte des robes et regarde plus mes vetements que moi m'apprene des choses bizarres, je veux que ce soit maman qui m'apprene, y a que maman qui a le droit.

Mon regard empleint de colere etait fixés droit dans les yeux du ministre, j'avais remarquer qu'il etait en treins de blanchir a vue d'oeil sans etre incapable de detourner le regard. le meme phenomene se produisait sur toutes les autres personnes autours de moi, sans que je comprenne pourquoi, mon visage devait surement avoir pris une teinte sauvage. Ils n'avaient meme pas encore lus la lettre de père qu'ils se doutaient deja de ce que je suis.

Messages : 29 Pièces d'or : 5970 Date d'inscription : 07/05/2010

Aurora me lança un regard indéchiffrable. De la timidité, peut-être ? Il fallait dire que parler à des gens si haut gradés était un peu intimidant. Mais un peu moins pour une jeune fille qui n'avait aucune notion de grandeur.
Elle fouilla dans son sac et sortit alors la lettre. Lorsqu'elle la tendit au ministre, je crus un instant qu'entre eux avait lieu un échange oral. Pourtant, je n'entendais rien. Le quarantenaire crispa les mâchoire et vacilla, tandis que la jeune fille revenait vers moi, impassible. Il me semblait tout de même apercevoir un éclat de fierté dans ses yeux. Cette adolescente/gamine était vraiment très complexe, j'allais avoir du fil à retordre avec elle...
Elle s'agrippa à moi, presque effrayée des évènements qui allaient suivre. Je posai une main tendre sur son épaule en signe de protection lorsque le ministre de l'éducation Lirafende s'avança et déclara haut et fort :

Madame, si vous voulez, je peut la prendre sous mon aile et lui apprendre tout ce que je sais, cela vous permettra de vous reposer tout en sachant que son éducation est entre de bonne main.

Je le regardai, éberluée. Il voulait me prendre mon enfant ? Il voulait me l'enlever pour que, soi disant je m'occupe mieux de mon royaume ? Comme si elle était un fardeau ? Non, il e comprenait pas. Elle était sous ma tutelle, maintenant. Il ne me la prendrait pas. D'ailleurs, à mon grand soulagement, ma fille n'était pas de cet avis non plus.

NON! Je veux pas qu'un monsieur-madame qui porte des robes et regarde plus mes vêtements que moi m'apprenne des choses bizarres, je veux que ce soit maman qui m'apprenne, y a que maman qui a le droit.

Elle avait parlé un peu vite, un peu fort et.. un peu violemment. Juste un peu.
Ses yeux rivés dans ceux de son interlocuteur qui blanchissait de plus en plus, elle ne cillait pas. Inébranlable, elle restait droite, digne, fière. Elle savait se défendre, attaquer. Elle était allée à bonne école.. Le bureau des scientifiques, le laboratoire... elle n'avait été qu'un cobaye depuis le début ; elle avait désormais droit à de la reconnaissance et surtout, de l'amour.
Et non, ce satané ministre n'y comprenait rien. Il était temps que je fasse quelque chose.
Je me dirigeai vers Aurora et le retournai vers moi. Il fallait que son éducation commence dès maintenant. D'une voix douce et forte, je lui dis :

Aurora, ça suffit maintenant. On n'insulte pas les ministres, d'accord ? Tu n'as pas tous les droits, bien que tu sois ma fille. Et, ne t'en fais pas, ma puce, il ne te prendra pas. Je te le promets.

Je la laissai méditer sur ces paroles avant de me diriger vers l'homme en noir désormais avec la pâleur d'un fantôme. Je pointai mon doigt sous son nez en fronçant les sourcils, mécontente. on m'avait souvent dit que j'étais effrayante, dans ces moments là. Et je comptais bien profiter de cette éventuelle aura de peur qui m'entourait surement.

Et vous, Monsieur. Je vais m'occuper personnellement de vous. Vous êtes un ministre de l'éducation, n'est ce pas ? Et bien je vais vous avouer un truc : vous ne méritez pas votre poste. Vous êtes effrayant à en mourir pour un gamin, et je suis sure que si un jour une femme veut bien un enfant de vous, vous l'éduquerez avec un fouet et des coups ! Oh, et j'oubliais aussi... En ce moment, je ne peux pas me permettre de virer un membre du gouvernement. Sachez cependant que si jamais vos yeux se posent une seule fois sur ma fille...

Je pris une grande inspiration. Je devais me calmer... Mais... Impossible. je me sentais rouge de colère, ignorant les regards étonnés qui m'entouraient. Alors, je conclus en criant :

VOUS ÊTES VIRE !

Encore un peu et les oiseaux sur l'arbre adjacent s'envolaient et mon cri résonnaient dans tout le monde de Lirafend.
Je repris aussitôt mon air digne, regardai un à un mes "sujets" qui ne me servait absolument à rien et déclarai d'une voix tout à fait posée, contrastant avec la fureur qui m'avait envahie quelques secondes plus tôt.

J'espère que ça vous aura tous passé l'envie de recommencer vos gamineries. JE m'occupe d'elle. VOUS faites ce que je dites. Un point c'est tout.

Aurora, ça suffit maintenant. On n'insulte pas les ministres, d'accord ? Tu n'as pas tous les droits, bien que tu sois ma fille. Et, ne t'en fais pas, ma puce, il ne te prendra pas. Je te le promets.

Je ne l'avais pas réellement insulter, je n'avais que dis la veritée, mais peut etre y etais-je allée un peu fort. Mais il n'avait que ce qu'il meritait, il n'avait aucun droit d'essayer de me separer de ma maman.Je fut peut etre réprimandée, mais je ne me sentait pas coupable, il n'avais que ce qu'il meritait.

Et vous, Monsieur. Je vais m'occuper personnellement de vous. Vous êtes un ministre de l'éducation, n'est ce pas ? Et bien je vais vous avouer un truc : vous ne méritez pas votre poste. Vous êtes effrayant à en mourir pour un gamin, et je suis sure que si un jour une femme veut bien un enfant de vous, vous l'éduquerez avec un fouet et des coups ! Oh, et j'oubliais aussi... En ce moment, je ne peux pas me permettre de virer un membre du gouvernement. Sachez cependant que si jamais vos yeux se posent une seule fois sur ma fille... VOUS ÊTES VIRE ! J'espère que ça vous aura tous passé l'envie de recommencer vos gamineries. JE m'occupe d'elle. VOUS faites ce que je dites. Un point c'est tout.

Maman ne semblait pas trés contente non plus, puisqu'elle se mit a les gronder a son tour, me faisant sursauter quand elle se mit a crier. J'etait réellement contente, car elle avais dis qu'elle resterait tout le temps avec moi. Je me mis a aggriper le bras de maman de facons possessive, defiant les ministres du regards. Je ne les aimait pas, et ils ne semblaient pas vraiment m'apprecier non plus. Meme si je n'avais pas compris tout ce qu'elle avais dis, la menace de maman semblait avoir eu beaucoup d'effet, plus personne n'osait parler, et lesilence semblait vouloir se prolonger, trop longtemps a mon gout d'ailleur. Je commencais a m'ennuyer, mon regard devait prendre une teinte contrariée et je commencais a m'agiter sur place. Mon regard allait de maman aux ministres, attendant que quelqu'un face un mouvements. Bien sur, il ne s'etait pas passer beaucoup de temps entre le moment ou je saisis le bras de maman et celui ou je commencait a m'agiter. Je n'etait capable de me concentrer sur quelque chose que quelques minutes au plus et me laissait facilement distraire par de petite choses titillant ma curiositée. C'est ce qui arrivas a ce moment la, mon odorat captat une odeur envoutante, je ne savais pas d'ou elle venait mais je n'aurais aucun mal a la traquer. Ma tete s'etait tournée inconsciemment vers la porte, d'ou provennait l'odeur, j'avais lachée le bras de maman et fit un pas en avant, m'arretant d'un coup je me retourner vers maman, la questionnant du regard en me mordant les levres en me battant contre l'envie de suivre l'odeur et celle de rester avec maman. Mon regard commencait a passer rapidement entre la porte et maman, ne sachant plus trop quoi faire.

Maman...?

Bien sur, j'aurais préférée y aller avec elle, mais comme elle pouvais avoir besoin de leurs parler encore. Je preferais attendre qu'elle me dise si il fallais attendre ou non.

Messages : 29 Pièces d'or : 5970 Date d'inscription : 07/05/2010

Alors que je regardais mes ministres tour à tour, tentant de déceler la moindre parcelle de mépris ou autre envers aurora, je la vis s'agiter du coin de l'œil. Elle semblait distraite, nerveuse. Était-ce la situation qui la rendait ainsi ? Non, je ne pensais pas. J'étais pratiquement certaine que si un papillon passait dans le coin, elle lui courrait après. Heureusement que la salle était assez isolée avec, pour seule distraction, la fenêtre. Pourtant, ce n'était pas par là qu'elle regardait. Elle semblait humer l'air, passait de moi à la porte, indécise.

Maman...?

Elle attendait une réponse de ma part, c'était certain. Je lui souris comme pour l'intimer au silence, comme pour lui demander de patienter encore quelques secondes. Je lâchai sa main pour me diriger vers la table où siégeaient les gouverneurs. Je saisis un papier un stylo et imposai ma signature aux courbes gracieuses. J'avais toujours aimé la calligraphie.
Je posai mes poings sur la table en affichant un air sérieux et déclarai :

Je viens de vous signer l'autorisation.. L'obligation, devrais-je dire d'arrêter les manipulations des scientifiques. je n'ai pas le temps de régler moi même ces détails si insignifiants...

Mais...

Pas de mais! Vous irez les voir, puis vous assurerez de l'avancement de la guerre. Suis je bien claire ?

Sans attendre de réponse, je leur tournai le dos et, bientôt, un air doux remplaça mon expression sévère. Je repris la main d'Aurora et me dirigeai vers la porte. Les gardes semblèrent avoir l'air surpris de nous voir sortir ainsi ; mais je m'en fichais. J'allais commencer son éducation. Et avant lui faire découvrir des choses du monde extérieur.
Une fois seules dans les couloirs, je lui chuchotai :

Désolée, ils sont un peu idiots.. Et désolée aussi si je t'ai fait beaucoup attendre.

Je continuai à avancer, tête droite, tâchant d'avoir l'air froide et en colère. Ainsi, les rares gens rencontrés sur la route ne m'adressaient pas la parole. Et c'était tant mieux !
Une fois dehors, je me dirigeai vers le parc et vers la fontaine, un peu désorientée. Qu'est ce qu'elle voulait faire ? Je ne savais pas... je n'en avais aucune idée.... Je ne m'étais pas préparée à ça !
Je m'assis sur le rebord de la fontaine et caressai la surface lisse de l'eau du dos de la main. Puis, je me tournai vers elle, un sourire tendre sur les lèvres et demandai :

Tu veux faire quoi ? Jouer ici un moment, aller se promener en ville ou ailleurs, commencer à lire et à écrire et à compter avec moi ou bien manger. C'est l'heure du déjeune, ça ne m'étonnerait pas si tu avais faim.

Je devais attendre, juste un peu, maman devait travailler et c'etait surement important, vu que c'etait son travail. Je regardait patiemment par la fenetre, fixant un oiseau qui s'etait posé sur son rebord. He n'ecoutait pas vraiment ce que maman disais, cela ne me concernait pas aprés tout. Me souriant, maman m'entrainat vers le jardin, tout en faisant une tete un peu effrayante pour les personnes qui passaient autours de nous. Je fut impressionée en le voyant, il etait tellement grand, vert et pleins de fleurs. Et il y avais pleins d'annimaux qui couraient ou volaient dans tout les sens. Mes yeux, grands ouverts, essayaient d'emmagasiner un maximum d'information. Je suivis maman qui s'arretat au bord de l'eau. Ces doigts qui passaient a la surface dessinaient des vagues que je regarder s'ecraser contre le bord de la fontaine. D'ailleur, quelque chose avait attirer mon regard dans la fontaine, une fille qui semblait tout aussi curieuse que moi, se penchait vers moi. J'approchais mon visage de la surface de l'eau, au point que le bout de mon nez entrat en contact avec celle-ci, et je fus ettonée de constater qu'elle avait eut exactement la meme idée que moi. Mes cheveux etaient pris dans l'eau.

Tu veux faire quoi ? Jouer ici un moment, aller se promener en ville ou ailleurs, commencer à lire et à écrire et à compter avec moi ou bien manger. C'est l'heure du déjeune, ça ne m'étonnerait pas si tu avais faim.

pour moi, la question ne se posait pas, je venais de me souvennir de l'odeur qui avait titiller mes narines plus tot. Rien que d'y penser, mon estomac se mit a grogner. Mes joues rosirent legerement et je baissait le regard.

Je veux bien manger...

Messages : 29 Pièces d'or : 5970 Date d'inscription : 07/05/2010

Tandis que je parlais, je ne pus m'empêcher d'observer avec un certain amusement, ma "nouvelle fille" s'observer dans l'eau de la fontaine. Elle avait l'air étonnée, peut-être même apeurée, par la petite qui lui faisait face, et semblait s'obstiner à l'imiter. Et lorsque le bout de son nez se heurta à la surface lisse liquide, elle fit un bon en arrière, probablement surprise par le contact froid. Je fus secouée d'un rire léger. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas sentie pareil bonheur. Avec Erewent, peut-être.. Non, ces temps ci, il se faisait rare et mystérieux, renfermé et discret. Il n'était jamais là. J'espérais simplement pouvoir parler d'Aurora avec lui un de ces jours. D'ailleurs, l'adolescente avait réussie à me faire oublier mes soucis et à me rendre le sourire. J'étais heureuse.

Un bruit amusant interrompit le flot de mes pensées et je portai mon regard vers cet incongru. C'était le ventre d'Aurora qui se manifestait. J'eus le temps d'apercevoir ses joues prendre une teinte colorée avant qu'elle ne baisse la tête, gênée.

Je veux bien manger...

Je souris aimablement. Je lui caressai la tête avant de la prendre par la main :

D'accord, on va manger. Mais dans la ville près du château. Parce que j'ai pas très envie de recroiser ces imbéciles de ministres ! J'en ai par dessus la patate de tout leurs blablatages débiles.

Il fallait avouer que j'avais l'air d'une gamine en disant cela de cette manière. Mon vocabulaire était très peu riche et j'avais prononcé ces phrases avec un mélange de rancune et d'agacement. Je ne montrais pas franchement le bon exemple. Mais je m'en fichais complètement.

Elle, agrippée à ma main, je marchai d'un pas vif et assurée. Mon ventre grondait aussi, j'avais aussi faim que ma fille, sans aucun doute. En une heure de marche à peine et des poussières (le temps de traverser le parc de un kilomètre, ensuite les remparts du château se situant à plusieurs cinq cents mètres, puis de franchir le long tunnel sombre menant à la ville), nous arrivâmes enfin à la ville. Au début, les gens trouvèrent cela étrange de voir une adolescente de seize ans tenir la main de la présidente. Après tout, personne ne savait que j'avais désormais une fille. Et puis, à seize ans, les adolescents sont pour la majorité d'entre eux, censés détester leurs géniteurs, haïr le monde entier et se rebeller.
Puis, au bout d'un moment, plus personne ne nous prêta attention. Encore heureux.

Le second problème était crucial : quel restaurant choisir, sans attrouper les foules ? Pff.. ce que la vie était dure ! Manger comme sur terre ? Chinois ? Américain ? Japonais ? Français ? Italien ? Ou justement du monde de lirafend, à savoir elfique, vampirique, humanoïdique, féérique ?
Ce fut à ce moment précis qu'une question troublante me traversa l'esprit. L'air grave, je me tournai vers Aurora, qui me regardait, incrédule :

Au fait, d'habitude, tu manges quoi ?