Je me promenais tranquillement en pleine forêt profitant de l'air pur de la nature, j'aimais la mélodie que le vent faisait lorsqu'il caressait les feuillages ainsi que les rayons de lumières qui transperçaient les branches offrant ainsi un magnifique tableau mélangeant toute sorte de couleur. Je pris une profonde inspiration me délectant de chaque parfum que je respirais. Quel atmosphère reposante.

Soudain je perçus une odeur peu commune, nauséabonde était l'adjectif parfait pour le désigner puis une faible odeur sucré faible certes mais reconnaissable. Je compris que c'était des orcs qui attaquait quelqu'un mais qui ? Je ne le savais pas mais je commençais à courir aussi vite que je le pouvais, je remercier mes gênes de vampires pour m'offrir autant de rapidité de mouvements, je sautai les obstacles qui se présentaient à moi, me baissant de temps à autre pour éviter les branches. Je gardai une main sur la paume de mon épée près à dégainer une fois arrivé.

Après quelque minutes à courir, j'arrivai dans une petite clairière qui aurait pu être belle si il n'y avait pas ces orcs, il attaquait une elfes, je dégainer mon épée fonçant sur mes ennemis tombant les uns après les autres, évitant les coups qu'ils me destinaient. Certains d'entre eux reculèrent, j'eus à peine le temps de rattraper l'elfe avant qu'elle ne touche violemment le sol, je la posai délicatement contre un arbre et me releva refaisant face à mes ennemis. Je regardais le moindre de leur mouvement, puis je fonçai dans les tas, tranchant tous ce qui se présentait à moi, malgré ma prudence, l'un d'eux me tira une flèche qui se planta dans mon épaule, j'émis un petit râle de douleur et l'enleva immédiatement, cet acte ne fit que m'emplir de fureur, je poussai un cri et fonçai sur eux découpant et tranchant les derniers qui se trouvait encore dans la clairière.

Une fois le combat finit, je rangeai mon épée dans son étuis et me dirigea vers la jeune elfe blessée, je la pris délicatement dans mes bras et la porta, la ramenant à une petite cabane de chasseur, je la déposais sur le lit et entreprit de guérir les blessures qu'elle avait sur elle, je m'étais félicité d'être passée par là, sinon je ne saurais ce qui lui serait arrivé. J'essuyai la sueur qui perlait sur son visage, entendant par moment des gémissement venant de sa part.

Une fois que je fus bien sûr qu'elle dormait paisiblement, je sortis afin de lui laisser un peu d'intimité, je voulais nettoyer cette blessure le plus rapidement possible et nettoyer ma chemise recouverte de ce sang nauséabonde d'orcs, s'il y avait une chose que les vampire détesté c'était l'odeur du sang des orcs.

Un hennissement se fit entendre au loin, une magnifique jument avançait vers moi, prudemment certes mais sans s'arrêter pour autant, elle vint à moi et me sentit, j'en déduis que cela devait être la jument de cette jeune elfe. D'une voix douce afin d'apaiser la pauvre bête sûrement inquiète pour sa maîtresse, je lui dis.

- Ca va ma belle, ta maîtresse est hors de danger....

Après ces paroles, la jument se laissa caresser davantage, puis je me remis au nettoyage de ma blessure, faisant un rapide bandage, j'irai voir un guérisseur une fois que cette jeune elfe ira mieux. Puis ce fut à ma chemise de passer à l'eau, je frottai avec force le tissus puis j'entendis un bruit derrière moi, je me retournai et vit la jeune elfe qui tenait debout avec mal. Je levai rapidement laissant tomber la chemise dans la bassine d'eau et courut vers elle.

- Vous n'auriez pas dû vous lever vous êtes encore faible.

Je la pris délicatement dans mes bras et la ramena dans le lit.

- Vous devez vous reposer.... dis-je d'une voix douce.

La magnifique chevelure blond des blés ondulés de cette jeune fille me rappela celle de ma pauvre mère, son regard était semblable aux verdures des près quand ils sont caressé par la douce lumière du soleil. Magnifique est le mot qui me vient à l'esprit. Elle frôla de ces doigts fins ma blessure faite par la flèche d'un des orcs, je frissonnai à son contact.

Rowan ?

Elle connait mon nom ? Voilà qui est étrange, peut-être l'avais-je croisai un jour lors d'un de mes nombreux voyages mais je rencontre tellement de gens que j'en reconnais la moitié, pourtant cela était mystérieux. Il me semblait que je la connaissais son visage ne m'était pas inconnu mais j'avais dû mal à mettre un nom et aussi l'endroit où j'ai pu la connaitre. Pourtant son regard et sa présence, ne devait pas être oublié.

Avant que je n'ai pu dire quoi que se soit, elle se jeta dans mes bras laissant échapper quelques larmes, je lui caressai d'un geste tendre sa chevelure blond des blés, comme je le pensais, ils doux comme la soie. Je me surpris à penser que j'aimerai être ainsi dans ses bras pour l'éternité mais je me repris vite, me dégageant lentement de son étreinte gardant en moi, la douleur que j'avais à mon épaule. Je lui essuyai avec mon index les larmes qui lui coulaient encore, lui offrant un sourire pour réussir à calmer les tourments qui l'assaillaient.

- Pardonnez-moi cette question, mais est-ce que nous nous connaissions ? Pourtant votre visage ne m'est pas inconnue mais j'ai dû mal à me souvenir où je vous ai vu ?

J'avais préparé à son intention, une bassine d'eau, j'y plonge un bout de tissus que j'avais nettoyé au préalable puis le passa sur son visage, elle était encore un peu pâle mais beaucoup moins qu'avant, je regardai la blessure qu'elle avait derrière sa nuque rien de bien grave à part une légère bosse. Replongeant le tissu dans l'eau bien fraîche, je lui nettoyé le visage pour effacer le chemin que ces larmes avaient laissé, découvrant avec bonheur de petites rougeurs sur son visage. Elle reprenait peu à peu des couleurs pour mon plus grand plaisir mais elle devra se reposer encore quelque temps pour reprendre des forces.

Oh, oui, excuse moi. C'est vrai que je n'étais pas grand chose pour toi. A part une camarade de classe. Endërr, ça te parle ? Non bien sur. Désolée du dérangement. Merci de m'avoir soigné, je m'en vais.

La réponse me fit quelque peu mal mais je ne dis rien car je savais qu'au fond cela la blesserait, je ne lui en voulais pas mais c'est moi que je blâmai. comment aurai-je pu oublier la petite Endërr mais pour ma défense, elle avait bien changé, ces traits s'étaient affinés, son visage de petite fille a laissé place à celui d'une jeune femme dès plus magnifiques. La voyant qu'elle vacillait, je me levais rapidement et la rattrapa avant qu'elle ne tombe, elle m'arrivait à hauteur de mon torse, je plongeai mes yeux dans les siens. L'eau de mes yeux attirait par celui des verdure d'Endërr.

- Pardonne-moi, jamais je n'aurai dû te poser cette question mais pour ma défense, tu as bien changé, tu es encore plus belle aujourd'hui.

Je me surpris à rougir à ces mots, c'était la première fois pour moi et pourtant je me surpris encore ainsi dans ces bras encore longtemps, je ne pouvais m'en empêcher, belle, elle l'était devenue, la seule chose qui n'avait pas changé c'était son caractère, dure et doux à la fois, une jeune femme qui est bien plus fragile qu'elle ne veut le faire croire.

- Ce dont je me rappel, c'est les innombrable bêtises que tu faisais avec ton amie et le nombre de fois où ceux de mon année vous embêtez mais vous avez su vous montrer plus forte ensemble. Lorsque je suis parti de l'Académie à la fin de mes études, vous êtes devenues toi et elle de vraies popularités et les plus courtisé de l'Académie. Dommage que je n'étais pas là....

Mais qu'est-ce que je raconte moi, je lui avoué que j'ai toujours prit de ces nouvelles et que je la protégeais après mon départ. Il est vrai qu'en y repensant , sa présence m'a beaucoup manqué. Je la portai pour la remettre délicatement sur le lit.

- S'il te plait reste et repose-toi, je m'en voudrai si tes blessures venaient à empirer.

Oh, si j'ai bien compris je suis prisonnière, alors...

- Prisonnière ? Simplement sous mes soins c'est tout.

Elle approcha ces mains de mon torse, là où la blessure de la flèche avait laissé un tache brunâtre, une petite douleur persistait, tel des aiguilles que l'on me piquerait sur celle-ci. Mais c'est supportable, rien de bien important.

Toi aussi, tu es beau... euh, blessé. Je vais te guérir ça.

Je souris malgré à la gêne apparente d'Endërr, j'avais raison, elle n'avait pas changé, toujours aussi rougissante face à moi, cela la rendait vraiment adorable. Une légère lueur verte entoura ces mains suivit d'une chaleur douce et réconfortante puis cette lueur se dissipa, bien à regret pour moi, car je trouvais cette sensation plaisante. Ma blessure avait disparut laissant une petite cicatrice à l'endroit où jadis, le sang encore coulait légèrement. Je pris l'une de ces mains et y déposa un baiser.

- Merci, c'est très gentil, ta magie est devenu tout aussi belle que toi Endërr.

Je n'arrivai pas à détacher mon regard du sien, il y avait tant d'expression que je pouvais y lire, tant de sentiments étranges m'assaillaient lorsque je la regardai, j'avais entendu à nombreuses reprises mes anciens camarades me dirent à quel point Endërr et son amie étaient devenues belles, courtisé par nombre de personne. Et effectivement, c'était le cas....

Ma main caressa sa joue délicatement, mon regard n'a jamais aussi doux et emplit de sérénité, de vraies sentiments, pas de faux sourire ou de fausses joies tout étaient réel. Peut-être avais-je trouvé ce que je cherchais depuis longtemps ? Peut-être avais-je trouvé la personne qui me fallait ? Mais comment aurai-je pu croire qu'un jour celle qui hier était encore une petite fille était devenue aujourd'hui une véritable jeune femme avec des atouts magnifique. Fière et forte, douce et dur.

Sans que je me contrôle, je caressai sa lèvre inférieur du bout des doigts et y déposa un baiser doux, une simple petite caresse. Je me retirai lentement, je voyais dans son regard de la surprise et de l'incompréhension, à moins que c'était de la peur.

Je me levai, me mettant dos à elle, une main sur ma bouche encore chaude de ce doux contact, gêné, je dis en bafouillant.

- Je.... je... je suis désolé....

- Je... je ne t'ai pas repoussé...

Effectivement mais c'est son regard qui m'a fait reculer, je ne savais pas si c'était de la peur ou de la surprise que j'en ai lu. Mais ce qu'elle dit me confirma que le baiser que je lui ais donné était ce qu'elle voulait encore, je ne pourrai pas lui dire non, je n'en aurai pas la force mais j'essayai de calmer les battements affolé de mon coeur. Je sentis la douceur de ces mains sur ma tête, je la tournais légèrement puis elle m'offrit un baiser, je ne pus m'empêcher de la serrai dans mes bras et de rendre ce baiser encore plus passionné que le précédent. L'évidence me frappa à cet instant, si j'avais pris de ces nouvelles, veiller secrètement sur elle et jalousait ce qui l'approchait c'est parce qu'en faite je l'aimai. Je ne m'en suis pas rendu compte avant. Quel imbécile j'ai été.

A contre coeur, je mis fin au baiser pour reprendre mon souffle, je la vis ouvrir légèrement les yeux qui étaient emplit d'une émotion nouvelle et tellement belle pour moi, j'embrassai ces tempes, son front pour en revenir à sa bouche qui ne faisait que me lancer des appels encore plus puissant qu'avant. Je ne sais pas combien de temps notre baiser et notre étreinte à duré mais je m'en moquai car elle était là, dans mes bras, cette ombre que je voyais dans mes rêves avaient enfin prit forme, cette silhouette que je recherchais à chacun de mes voyages n'était autre que celle d'Endërr, ma Endërr.

- Pourquoi ne l'ai-je pas deviné plus tôt ? Pourquoi n'ai-je pas compris que celle que je recherchais c'était toi.

Cette phrase voulait tout dire, j'espérai qu'elle le comprenne, je voulais qu'elle sache que c'est elle et personne d'autre dorénavant. D'un geste doux, je l'allongeais dur le lit et me mit à ses côté calant sa tête sur mon bras et de mon autre main, je la comblai de caresse, ses joues rougis par sa gêne et son bonheur ne fit qu'acroître encore plus ce sentment qui à chaque seconde grandissait en moi.

- Je sais que cela peut te sembler rapide mais je t'aime et ce n'est que pure vérité Endërr.

Sentir la présence d'Endërr auprès de moi me rendait heureux, pour la première fois de ma vie, je me sentais vraiment à l'aise, serein et surtout véritablement amoureux. Seule Endërr avait réussit à conquérir mon coeur. Son baiser dans mon cou me procura un frisson de grand plaisir. Lorsqu'elle se redressa sa chaleur me manquait, elle regardait par la fenêtre, son regard dans le vague. Pourquoi a-t-elle fait cela brusquement, la réponse ne fut pas longue.

Et... et qui me dis que tu es sincère ?

Je me relevais à mon tour, lui offrant de tendre baisers sur sa nuque fraîche dont le parfum floral s'en dégageait.

- Endërr.... Tu me connais assez, je ne suis pas le genre de personne à dire quelque chose sans le penser réellement.

Je me mis face à elle afin de récupérer le contact visuel que j'avais perdu, mes deux mains sur son visage, caressant chacun de ses traits si finement dessiné. Pour moi, elle était bien plus que je ne pourrai lui dire, aucun mot n'était assez fort pour exprimer ce que je ressentais, aucun mot n'était assez précis pour décrire la beauté de son visage.

- Jamais je n'oserai mentir, surtout à toi, je ne le pourrai pas. Je ne voudrai pas voir ses yeux être emplit de larmes comme je l'ai vu jadis à l'académie.

Elle me regarda surpris par mes paroles. Peut-être se demandait-elle quand je l'avais vu ? Elle préférerait se cacher que plutôt que quelqu'un la voit pleurer. A part, sa meilleure amie, personne ne l'avait vu pleurer, seule Alamea avait le droit de voir la pureté de ses larmes.

- Une fois alors que je me promenais, je t'ai vu pleurer dans les bras d'Alamea. C'était le jour où tu as apprit pour tes parents. Je t'ai trouvai à cet instant infiniment fragile bien plus que tu ne le laissais paraître aux regards des autres. Et malgré moi, je souhaitai être à la place de ton amie. Je ne veux plus voir que des larmes de joies déborder de ton regard de feuillages.

Je la serrai fort contre moi, un petit instant, puis mes lèvres cherchèrent désespérément sa bouche, mon baiser était brusque et mélangé à la douceur, chaud et passionné. Je pris ensuite sa main et la posa sur mon coeur afin qu'elle le sente battre rien que pour elle.

- Je suis peut-être à moitié vampire mais j'ai le coeur d'un elfe et puis ma mère m'a toujours dit que lorsque j'aime une jeune fille jamais je ne dois lui dire des mots tendres si je ne dois pas le penser. Je lui ai promis de toujours respecter les autres en particuliers celle qui détient mon coeur.

Je pris ses deux mains dans les miennes et les serra fort puis d'un regard désespéré, mes mains tremblantes, je lui dis.

- Je t'en pris.... Crois-moi lorsque je te dis je t'aime.

Je sentis ses lèvres se poser sur ma nuque avec délicatesse et un léger frisson de plaisir me parcourut. j'inclinai légèrement la tête et fermai les yeux.

- Endërr.... Tu me connais assez, je ne suis pas le genre de personne à dire quelque chose sans le penser réellement.

Bien sur que je le connaissais. Mais juste en tant qu'ami. Jamais je n'aurais cru que notre histoire d'amitié finirait en amour... enfin, pas autant. Il avait vraiment l'air sincère mais je ne savais pas... Surement l'aimais-je, enfin, je n'en étais pas si sûre. Et puis, je ne pouvais pas savoir comment c'était, être amoureuse. je ne l'avais jamais été ! Il m'en demandait beaucoup trop... Démêler des sentiments pareils, ou tout embrouillés... C'était carrément impossible...

Il me fit face et caressa doucement mon visage. Avec un effort phénoménale, je parvins à ravaler les sanglots brûlants qui me montaient aux yeux.

- Jamais je n'oserai mentir, surtout à toi, je ne le pourrai pas. Je ne voudrai pas voir ses yeux être emplit de larmes comme je l'ai vu jadis à l'académie.

Cependant, à ce moment là, je le regardais soudainement. Pleurer ? Moi ? Mais quand ? Je me refusais à laisser libre cours à mes sentiments, alors quand, mais quand donc m'avait-il vu ? J'étais Endërr la forte, Endërr la dure ! Pas Endërr la faible ni Endërr la pleurnicheuse. Mais d'où sortait-il donc toutes ces débilités ?
Bientôt, sa réponse parvint et ce fut avec une infinie douceur qu'il avoua m'avoir surprise en train de pleurer dans les bras d'Alamea. Mon regard vert feuillage ? Être à la place d'Alamea ? Euh... Mais qu'est ce qu'il racontait, là ? Il divaguait ? Ou bien était il seulement... attentionné ?

Il m'embrassa presque désespérément. Cette fois, je ne lui rendis pas son baiser. Non pas que je ne l'appréciais pas mais je sentais qu'il avait autre chose à dire. Alors, délicatement, je le repoussais pour baisser la tête. J'étais incapable de croiser son regard fautif et coupable, alors qu'il n'avait rien fait. Puis, il posa ma main contre son torse, afin que je sente son cœur battre... Pour moi ?

- Je t'en prie.... Crois-moi lorsque je te dis je t'aime.

Je le croyais... Enfin, peut-être. Surement. Je l'espérais.. Espérer croire en quelqu'un ? Quelle drôle d'idée. Et puis, que croire ? Et qu'est ce que cela m'apporterait-il ? L'amour ? Oui, peut-être... Mais la question était : Est ce que cet amour était réciproque ?

Je suis un peu perdue, là...

Je le regardais et m'appuyai contre lui. Au moment où mon regard croisa le sien, j'eus alors une réponse à ma question. Il me souris gentiment, comme jamais on ne m'avait souri. Même pas ma mère, même pas Alamea. non, il n'y avait que lui. Lui et moi. Nous deux.

Je crois que je t'aime aussi.

Pourquoi le "je crois" ? Pas la moindre idée. Alors pour éviter que lui aussi n'aie des doutes sur ma sincérité, je l'embrassai presque timidement.

Je commençai à devenir désespéré, Endërr n'avait pas l'air de me croire, se refusait-elle à aimer ? Ou bien ne savait-elle pas comment s'y prendre ? Si c'était cela alors je serais son professeur, je lui apprendrai le vrai sens du mot amour, la manière dont il faut s'y prendre, je lui apprendrai mille et un secret. Je veux qu'elle me croit, je veux que l'amour que j'éprouve pour elle, soit réciproque.

Je suis un peu perdue, là...

Lorsque je la sentis s'appuyer contre moi, je mis mes bras autour de sa taille comme si je faisais une barrière protectrice autour d'elle afin qu'aucun mal ni aucune tristesse ne l'atteigne. Je ne veux connaître sur son visage que le sourire et les larmes de joies.

Je crois que je t'aime aussi.

Je sentis mes yeux me piquer à cet instant, mon coeur battait à tout rompre, il faisait une mélodie qui m'était inconnue jusqu'à aujourd'hui. Je la serrai plus fort contre moi, lui donnant mille baisers sur son visage qui à dû être sculpté par Mère Nature elle-même. Peut-être était-elle la fille spirituel de Mère Nature.

- Ces mots me font tellement plaisir Endërr, je sais que tu es un peu même voir très troublée mais je te promet que je te prouverai tout les jours la force de mon amour. Et si tu le désire, je t'apprendrai les secrets de l'amour dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

Elle n'eut le temps de rien dire car déjà mes lèvres s'écrasaient sur les siennes afin de me nourrir de ce suc délicieux, mon sang bouillonnait, tel l'éruption d'un volcan, le sang c'était transformé en lave, une lave du nom Amour et le volcan du nom d'Endërr.

Peu à peu, on s'endormit dans les bras l'un de l'autre, avant de fermer les yeux, je regardai son visage endormie. Comme elle est belle, je ne pensais pas que j'avais des sentiments aussi fort pour Endërr, cela me rendait tellement heureux, j'avais enfin trouvé un port d'attache, mon chemin me ramènera toujours vers elle.

Je sombrai également dans le sommeil du juste, le parfum d'Endërr embaumait la pièce, ces cheveux avait le parfum d'une fleur. Elle était ma Fleur, ma Vie. Je suis stupide, pourquoi ai-je mis si longtemps à m'en rendre compte ? Celle que je cherchai était en faite tout à côté de moi, j'ai perdu beaucoup de temps et je compte bien me rattraper.

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Le lendemain, je me réveillai aux premières lueurs de jour, délicatement, je m'écartai de la douce étreinte de ma bien-aimée. Il fallait que j'aille trouver de quoi manger au moins pendant quelque jours. Je me dirigeai vers le village elfe le plus proche et fit quelque emplettes, passant dans une boulangerie, je pris des croissants et du pain. Mes bras étaient chargé mais qu'importe. Mon coeur lui était si léger et si heureux que je ne pouvais m'empêcher de sourire, pas un faux mais un vrai. Autrefois mon sourire n'était présent sur mon visage que pour faire bonne figure mais aujourd'hui, mon sourire ainsi que ma joie étaient enfin bien réelle.

Je me dépêchai de rentrer afin qu'Endërr ne se rende pas compte de mon absence, croyant que mes paroles que je lui ai dis la veille était fausse. Doucement, j'ouvris la porte pour déposer ce que j'avais acheté, les posant dans les armoires. Puis, j'allais m'occuper de sa jument, voir si tout allait bien, elle était heureuse à vagabonder librement, lorsque je m'approchai d'elle, elle recula mais elle dû sentir le parfum floral de sa maîtresse et se laissa caresser. Puis je revins dans la petite cabane, préparant du lait et collation déposant sur le plateau quelque fleurs sauvages que j'avais cueillis avant de rentrer.

Je la vis bouger puis ouvrir ces grands yeux verts, elle me sourit et m'embrassa une fois que j'étais proche d'elle, elle plaqua ma nuque, je fus surpris par l'intensité du baiser qu'elle me demandait mais je lui offrit avec plaisir ce qu'elle me demandait.

Merci Rowan !

- Mais je t'en pris. Tu as bien dormis. Pour ma part, j'ai été berçé par la mélodie de ton coeur et par ton parfum floral.

Les moindres réactions d'Endërr me comblait de joie bien plus que je ne pourrai le dire en faite, avec elle, tout était vrai, pas de faux sourire ni de fausse parole. A vrai dire, en y repensant, j'ai toujours était attiré par elle mais je me refusait de l'avouer, je ne savais pas que ce que je recherchai était en faite tout simplement sous mes yeux. Quel imbécile j'ai été ! A cause de mon aveuglement, j'ai perdu du temps et je compte bien le rattraper.

Et si on allait faire un tour dehors ? J'ai bien dormi, je suis en forme et il fait beau ! Et puis... tu es là... Que demander de plus ?

L'idée ne m'enchantait guère mais je me suis dis qu'un peu d'air frais ne lui fera aucun mal et puis s'il y avait quoi que se soit, je serais là pour m'occuper d'elle. Je ne dis rien, je lui souris et déposa un léger baiser sur sa main, aussi douce que la soie.

On finit notre petit déjeuner, en parlant de tout et de rien, se remémorant les souvenirs que nous avions passé à l'Académie. Puis, on sortis, je lui offrit mon bras, on marcha lentement, vers une clairière tranquille habitait seulement par quelque animaux qui passaient devant nous de temps à autres. Peut-être que la nature lui redonnera un peu de force, après tout, elle ne fait qu'un avec mère nature. En faite pour dire la vérité, je me sentais un peu timide avec elle, je ne savais quoi faire à part la prendre dans mes bras de façon assez timide et lui offrir de temps à autres quelques baisers ici et là.

Pas la peine de mot pour lui avouer ce que je ressens pour elle, pourtant j'avais vraiment besoin de sentir sa peau contre la mienne, sa respiration florale sur mes lèvres. Vois apparaître ces petites rougeurs sur ces joues ne la rendait qu'encore plus attirante. Elle ne savait pas à quel point, elle était belle, pour moi, elle était la seule et le sera toujours. quoi qu'il arrive.

- Le contact avec la nature t'a-t-il redonné de la force ?

J'étais toujours autant émerveillé par le pouvoir d'Endërr, elle ne faisait qu'un avec la nature, elle semblait si reposé et heureuse quand elle était à ces côtés, je dois l'avouer, je me sens un peu jaloux mais je ne peux rien y faire, Endërr était ainsi et je ne pouvais la changer et de toute manière, je l'aimais lorsqu'elle était ainsi.

Oui. Je me sens beaucoup mieux. J'ai une question à te poser... Que suis-je à tes yeux ? Une simple amourette ou... plus ?

Cette question m'a vraiment surpris et j'aurai dû m'en douter qu'il serait difficile pour elle de croire que j'étais réellement amoureux d'elle, elle a toujours était du genre méfiante et ça a dû lui sauver la vie plus d'une fois. Mais il fallait l'avouer, sa question m'embarrassait beaucoup, je devais lui déballer tout ce que j'avais dans le coeur, tous ce que j'éprouvais pour elle. Endërr n'était pas n'importe quelle elfe, elle était celle que j'avais choisi et j'ai toujours recherchée. Même si elle a été hésitante dans sa question, elle a été plutôt franche et directe, je lui souris cherchant les mots juste à lui dire, cherchant la meilleure déclaration que l'on puisse faire.

J'étais plutôt du genre vieux jeu dans ce genre de chose, je cueillis une fleur aussi pure que son coeur et son âme puis je la mis derrière ces oreilles.

- Tu es bien plus qu'une simple amourette pour moi Endërr... Tu es ma source de vie, tu es celle que j'ai toujours recherchée, tu es celle que j'ai toujours aimée et que j'aimerai toujours. Personne à par toi possède mon coeur.

Lentement,d'un geste tendre, je lui caressai sa joue si douce, déposant de léger baisers sur son front, respirant le parfum si pure de sa chevelure d'or, là où même le soleil doit se sentir jaloux de cette couleur qui est aussi brillante et pure que ces rayons ardents.

- Tu sais quand j'ai quitté l'Académie, je me suis toujours demandai ce que tu faisais, si tu étais heureuse ou non et quand j'ai appris que tu es devenue une des elfes la plus courtisé de l'Académie, j'ai haïs tout ceux à qui tu as pu offrir ce regard que j'aime tant. Je jalousai tous ceux qui passais du temps à tes côtés. En faite, en y repensant, je m'en voulais d'avoir quitté l'endroit où je t'ai connu et je m'en veux d'autant plus que, au fil du temps, je me suis rendu compte qu'en faite, celle dont j'étais amoureux a toujours été à mes côtés.