Des nouvelles d'Osilon {Pv: Ilena, Erewent }

~Gabriel~

Nous chevauchions depuis 3 jours, le voyage avait été rapide, nous n'avions pris de repos que le temps d'abreuver les montures, et le voyage ne c'était pas bien passé, les orcs nous ont tendus une embuscade, réduisant le nombre de mes compagnons de 5 a plus que 2. Maudites créatures, 3 hommes qui ont donnés leurs vie pour nous permettre de nous enfuir, nous leurs feront payer tôt ou tard...

Les portes du château étaient enfin juste en face de nous, mon compagnon poussât un soupir de soulagement alors que j'entretins l'un des deux garde qui fut étonné de me voir. Ces yeux s'agrandirent sous l'effet de la surprise en voyant mes oreilles effilées. surement un nouveau venus, il était jeune même pour un humain. Se reprenant il nous saluât, salut que je lui rendis et s'enquit de ce qu'il pouvait faire pour nous.

Nous sommes des messagers du royaume elfe, nous avons un message de la première priorité a remettre a votre dirigeante.

Je fit un petit sourire amical a l'humain qui semblait intimidés. celui-ci jetât un regard inquiet a son partenaire qui hochât gravement la tête.

Je vais prendre vos montures et les emmener a l'écurie, suivez la route pavés et parlez aux gardes la bas, ils vous conduiront a dame Ilena.

J'acquiesçais et tendit les rênes de ma monture au jeune garde qui sifflât un palefrenier au loin pendant que je me dirigeait sur la route qu'il avait désigné. Comme il l'avais dis, les gardes me conduisirent dans une série de couloirs, jusqu'à une grande porte. a coté de celle-ci se trouvait un humain, bruns et possédant une allure magnifique, même d'après le jugement d'un elfe. Il nous suivis du regard, un regard qui me fit froid dans le dos et je dus rappelait a mes jambes d'avancer. Ma tête se baissât d'instinct quand je fut passé devant lui et il me semblât entendre un petit rire sinistre. Son regard m'avais terrifié, mais je devait reprendre mes esprits, car la porte venait de s'ouvrir et en face de moi se trouvait Ilena. Je mis un genoux a terre, suivis de mon compagnons et nous nous sommes incliner devant elle. Je lui résumât la situation d'Osilon et les événements qui y ont eu lieu, puis je lui fit part de la demande de sa présence a la réunion secrète.

Messages : 29 Pièces d'or : 5955 Date d'inscription : 07/05/2010

On m'informa bien tôt qu'un messager voulait me parler. Je descendis, habillée d'une somptueuse rob en lin blanc réalisé par mes chères tisseuses terriennes.
L'homme plutôt l'elfe, déclara qu'Osilon avait subi une attaque d'orc et que les créatures magiques soupçonnaient les humains. Suite à cela, une réunion avait été programmée pour bientôt. Je poussai un soupir et le renvoyai chez lui. Puis, je regagnai mes appartements privés.
Si les créatures magiques se mettaient toutes contre nous, c'en était fini des humains. Elles ne comprenaient pas que mon devoir était de faire régner l'égalité des peuples ! Quelqu'un faisaient des coups foireux dans mon dos, c'était sur. Je n'avais pas été informé pour l'attaque d'Osilon et je ne me serai jamais permis de faire ça aux elfes ! Je les respectaient trop pour abimer leur magnifique environnement... Malgré ça, je ne pouvais m'empêcher d'être d'accord avec les humains. Après tout, j'étais leur gouvernante ? Mais il ne fallait pas que la guerre éclate, surtout pas....
Je sortis de mes appartements, le cœur lourd. Je baissai alors la tête, prise d'une soudaine panique. Perdue dans mes pensées, je ne le vis pas arriver. Et le percutai de plein fouet.
Je relevai la tête et croisai son regard, si beau, si doux, si tendre...

Erewent, je... je suis désolée, je ne t'avais pas vu. J'ai à parler avec toi, viens.

Je lui pris la main et l'entraînai vers ma chambre. Je le fis s'asseoir sur une chaise et commençai :

Il y a eu une attaque à Osilon. Les soupçons se portent sur les humains. Il faut tout faire pour éviter la guerre. Nous n'avons aucune chance face à eux... Mais je ne sais pas quoi faire. Aide moi...

Je m'écroulai sur une chaise qui traînait non loin de là et enfouis ma tête entre mes mains, totalement vulnérable, perdue, désemparée.

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Eh bien, l'audience venait de se terminer et je fixais le dos de l'elfe qui avais porter le message. decidement, ils sont pleins de surprise, voir que deux ont reussis a passer... C'est peut etre pas plus mal. Lelfe avait pressé le pas en sentant mon regard sur son dos et une fois qu'il eut disparut dans un autre couloir, je me dirigeat vers les appartements d'Ilena, elle n'allait pas etre en forme. Je me passais plusieurs scenarios de discussion probable, mais une forme buttat contre moi, et je l'attrapat instinctivement avant de me rendre compte que ce n'etait que l'objet de mes reveries qui avait decidé d'en sortir pour me percuter.

Erewent, je... je suis désolée, je ne t'avais pas vu. J'ai à parler avec toi, viens.

Je la suivis sans poser de resistance, aprés tout je savais trés bien de quoi elle voudrait parler. J'avais entendus quelques brides de la conversation avec le messager. Je m'installai sur le siege qu'elle me montrat.

Il y a eu une attaque à Osilon. Les soupçons se portent sur les humains. Il faut tout faire pour éviter la guerre. Nous n'avons aucune chance face à eux... Mais je ne sais pas quoi faire. Aide moi...

Je m'agenouillai devant elle pour pouvoir la regarder dans les yeux et je pris ses bras entre mes mains pour les ecarter.

Calme toi, d'accord? Tu n'a pas a t'en faire, ils ne nous attaqueront pas, ce n'est pas la premiere fois qu'ils viennent nous soupsonner d'etre impliquer dans tout leurs malheur.

Je pris son visage entre mes mains pour qu'elle me regarde directement dansles yeux et rajoutat:

Tu n'a pas a t'inquieter, et de toute facons, ils ne sont pas plus nombreux que nous, je te rappel que les terriens nous preteront mains forte si jamais nous devons en venir a de telles extremitées. Tu n'a pas a t'en faire, je te protegerais. De plus, ce n'est pas toi qu'ils soupsonnent, mais moi, ils ne soupsonnent pas les humains de Lirafend, mais bien les scientifiques. Alors souri, je ne les laisserais pas te faire du mal.

Je fis un sourire encourageant a Ilena. Ma decision etait prise, cet elfe ne rentrerat pas chez lui, ce seras sa punition pour avoir mis Ilena dans un tel etat de panique.

Messages : 29 Pièces d'or : 5955 Date d'inscription : 07/05/2010

Je le sentis s'approcher de moi, puis s'agenouiller à mes pieds. Il me prit délicatement les mains pour dégager mes yeux et me regarder en face. La sensation de ses grandes mains chaudes dans les miennes, petites et frêles me fit légèrement sourire, et frissonner, comme d'habitude. Mais je ne m'habituerais jamais à sa beauté sans limite, à sa voix tendre et mielleuse qui me faisait à chaque fois tourner la tête.

Calme toi, d'accord? Tu n'a pas a t'en faire, ils ne nous attaqueront pas, ce n'est pas la première fois qu'ils viennent nous soupçonner d'être impliquer dans tout leurs malheur.

Il prit mon visage dans ses mains et rajouta, sans me quitter du regard :

Tu n'a pas a t'inquiéter, et de toutes façons, ils ne sont pas plus nombreux que nous, je te rappel que les terriens nous prêteront mains forte si jamais nous devons en venir a de telles extrémités. Tu n'a pas a t'en faire, je te protègerais. De plus, ce n'est pas toi qu'ils soupçonnent, mais moi, ils ne soupçonnent pas les humains de Lirafend, mais bien les scientifiques. Alors souri, je ne les laisserais pas te faire du mal.

Je soupirai et me dégageai lentement. Il était gentil, doux, adorable, attentionné, et même s'il passait avant tout, je devais tout de même penser à mon peuple. Je lui tournai le dos et m'appuyai à la fenêtre. La vue des Grandes Plaines faisait toujours le vide dans mes pensées. Mais cette fois ci, ça ne marcha pas. La guerre imminente me tracassait au plus au point.
Je déclarai d'une voix tremblante qui laissait percevoir mon trouble, bien malgré moi :

Non, Erewent. Je sais ce que tu pense. Je t'aime. Je t'aime avant tout. Mais je ne te permettrai pas de faire du mal à qui que ce soit. Et si ils en ont après les scientifiques, ils ne te toucheront pas. J'y veillerai personnellement.

Je pivotai sur mes talons et me retrouvai face à lui. A voir son expression, j'avais vu juste. Il avait l'intention de me venger. Je souris et caressai du bout des doigts sa joue rosée. Je le connaissais par cœur, rien ne m'échappait.
Je repris, anticipant sa réaction :

Ne me dis pas que ce n'est pas ce à quoi tu pensais. Ce serait me mentir. Ne me cache rien, s'il te plait. Tu n'oserais pas me déballer un mensonge sans queue ni tête mon amour, n'est ce pas ?

Spoiler:

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Je la suivais du regard pendant qu'elle se deplacait dans la chambre. Comme a son habitude, elle se penchat par la fenetre pour regarder les plaines.

Non, Erewent. Je sais ce que tu pense. Je t'aime. Je t'aime avant tout. Mais je ne te permettrai pas de faire du mal à qui que ce soit. Et si ils en ont après les scientifiques, ils ne te toucheront pas. J'y veillerai personnellement. Ne me dis pas que ce n'est pas ce à quoi tu pensais. Ce serait me mentir. Ne me cache rien, s'il te plait. Tu n'oserais pas me déballer un mensonge sans queue ni tête mon amour, n'est ce pas ?

Je fut pris au depourvus, certe, je l'avais pensé, mais je ne pensais pas que sa se verrais, ou alors je commencait a devennir previsible. Pas que cela me derange, mais si elle prevoit toute mes actions, je ne pourrais pas la surprendre.

J'ai peut etre envisagé cette option... Mais ne t'en fait pas, si il doit y avoir une guerre, ils ne metteront pas un seul pied sur notre territoire, je peut te le promettre.

Mais la conversation ne m'interessait plus, j'etait decidé a la surprendre, a faire quelque chose auquelle elle ne s'attendrait pas. Je la laissait caresser ma joue quand l'idée me vint. Je saisis son bras et la tiras contre moi, posant un baiser sur ses lèvres puis, me penchant sur son oreille, je lui chuchottait "je t'aime" en mettant le plus de sensualités et de sincerité dans ma voix que possible, puis posait derechef mes levres sur les siennes.

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Il déclara sur un ton aussi surpris que son visage :

J'ai peut etre envisagé cette option... Mais ne t'en fait pas, si il doit y avoir une guerre, ils ne metteront pas un seul pied sur notre territoire, je peut te le promettre.

Puis, sans que je ne m'y attende, il me plaqua contre lui et me chuchota à l'oreille de sa voix tendre et aimante un "je t'aime" et posait avec passion ses lèvres sur les miennes. Le baiser fut tendre et langoureux, si doux et si empli d'amour que je me laissai faire. Puis, prenant tout à coup conscience des choses, je me décollai doucement de lui et, gênée, déclarai en guise d'excuse :

Erewent, ne le prends pas mal, mais j'ai des choses plus importantes à régler...

Je m'assis sur le lit en remettant en place le haut de ma robe et soupirai d'une manière lasse. Puis, je repris, légèrement exténuée :

C'est que je suis présidente, et avec la guerre qui se prépare... désolée, mon amour.